"Les marchés gouvernent et je n'ai pas voté pour eux..."
Le mouvement ne cesse de croître chaque jour, Puerta del sol s'est transformé en une mini-ville organisée avec son infirmerie, ses cantines gratuites, ses commissions de nettoyage, de communication, de groupe de travail qui organisent tout la journée des assemblées populaire afin de partager et d'avancer ensemble sur des faits importants comme l'education, l'economie , la santé.
"Nous ne sommes pas des marchandises au mains des politiques et des banquiers" . Griffonnés sur des affichettes, des slogans fleurissent par centaines sur la Puerta del Sol.
Certains l'évoquent comme un mai 68 à l'espagnol, d'autres estime qu'il s'agit des prémices d'une révolution internationale.
Une vague capitaliste mensongère marchande, déferle depuis trop longtemps sur les consciences et n'a que trop ancrer les populations dans un système embrigadant et abrutissant, il faut maintenant en sortir.
Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale, sa réalité concrète du système totalitaire marchand, et de propager cette réalité prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.
L’oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d’occulter notre condition "d’esclave".
Montrer la réalité telle qu’elle est vraiment et non telle qu’elle est présentée par le pouvoir constitue la subversion la plus authentique.
La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant.