3 février 2010
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De l'aveuglement monétaire
Bien que la population se livre sans cesse à des achats de peu de valeur, pour ses besoins habituels, avec des pièces et des billets, et qu’ainsi accoutumée à ce jeu, les esprits se persuadent que les pièces et les billets constituent la totalité de la monnaie, il est remarquable d’observer que les pièces et les billets n’interviennent quasiment pas dans l’économie; ils représentent en effet moins de 4% de la totalité de la monnaie.
Il existe deux types de monnaies , le « liquide », les pièces et billets utilisés par la communauté lors de ses petits achats.
La « monnaie scripturale bancaire», c’est à dire celle dont le montant est inscrit dans les différents comptes, figurant dans le réseau bancaire.
On peut certes, dans certain cas, refuser un chèque – sous prétexte qu’il serait sans provision. Mais on peut aussi refuser un billet, sous prétexte qu’il serait faux. La seule différence apparente, et tout à fait vraie sur le plan théorique, est que la monnaie « scripturale » bancaire, qui figure dans nos comptes, qu'elle soit "vraie" ou "imaginée" n’a pas explicitement cours « légal », ce n'est qu'un chiffre, qu'il soit ou non réel!
Il est clair que le rôle véritable de la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire des pièces et des billets, est d’inspirer par l’expérience quotidienne des fausses vérités, afin de contenir le peuple dans l’ignorance de ce qu’est réellement la monnaie, pour conférer aux banques leur pouvoir de création monétaire, et de décideur mondial.
Ainsi, l’essence du mécanisme des deux monnaies réside dans le fait que la création de deux moyens de paiement convertibles par une banque, induit un comportement chez ses clients, qui consiste par commodité, à préférer la détention de l’une des deux monnaies par rapport à l’autre, ce qui offre l’opportunité, dans un deuxième temps, d’émettre un excédent de cette monnaie.
Les banques font de la monnaie, basée sur une dette, une monnaie qui est belle et bien différente de la monnaie fiduciaire!
Article 104 de Maastricht :
Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
On ne peut plus depuis 1992 imprimer notre monnaie gratuitement mais on est obligé de se les faire prêter par des banksters privées avec un taux d'usure exorbitant .
Depuis lors, l'état français, au lieu d'emprunter sans intérêt doit émettre des obligations sur les marchés financiers à 4,5% de taux d'intérêt, mais le calcul exact semble plutôt compliqué. Le plus savoureux, c'est qu'au service de la dette de l'état, il est écrit que ceux qui souscrivent à ces obligations sont dispensés d'impôt pour ces sommes prêtées !
Entre 1980 et 2006, la France a payé 1200 milliards d'euro d'intérêt, une somme identique à l'accroissement de la dette dans cette période.
Ce sont ces banksters, multinationales et autres investisseurs privés qui poussent au CREDIT à tout prix, le tout obligeant l'Etat à rentrer dans un cercle vicieu de remboursement impossible dû aux intérets trop importants. Les investisseurs privés s'enrichissent encore plus qu'ils ne l'étaient, ont une influence mondiale, et tirent les ficelles de manière à former un gouvernement mondialisé, basé sur du profit et des magouilles budgétaires.
Le même processus s'est déroulé pour les pays du tiers-monde et le FMI en a profité, au nom de cette dette, pour mener des politiques "d'ajustement structurel" (privatisation de l'eau, de l'électricité, des ports, du téléphone, de la santé, ...)
L'explication de la Banque Centrale Européenne et de l’article 104 du traité de Maastrich, ci-dessous évoqué par Etienne Chouard:
(Etienne Chouard, écrivain, journaliste à ses heures,et il est enseignant en économie-gestion et droit fiscal.)
Bien que la population se livre sans cesse à des achats de peu de valeur, pour ses besoins habituels, avec des pièces et des billets, et qu’ainsi accoutumée à ce jeu, les esprits se persuadent que les pièces et les billets constituent la totalité de la monnaie, il est remarquable d’observer que les pièces et les billets n’interviennent quasiment pas dans l’économie; ils représentent en effet moins de 4% de la totalité de la monnaie.
Il existe deux types de monnaies , le « liquide », les pièces et billets utilisés par la communauté lors de ses petits achats.
La « monnaie scripturale bancaire», c’est à dire celle dont le montant est inscrit dans les différents comptes, figurant dans le réseau bancaire.
On peut certes, dans certain cas, refuser un chèque – sous prétexte qu’il serait sans provision. Mais on peut aussi refuser un billet, sous prétexte qu’il serait faux. La seule différence apparente, et tout à fait vraie sur le plan théorique, est que la monnaie « scripturale » bancaire, qui figure dans nos comptes, qu'elle soit "vraie" ou "imaginée" n’a pas explicitement cours « légal », ce n'est qu'un chiffre, qu'il soit ou non réel!
Il est clair que le rôle véritable de la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire des pièces et des billets, est d’inspirer par l’expérience quotidienne des fausses vérités, afin de contenir le peuple dans l’ignorance de ce qu’est réellement la monnaie, pour conférer aux banques leur pouvoir de création monétaire, et de décideur mondial.
Ainsi, l’essence du mécanisme des deux monnaies réside dans le fait que la création de deux moyens de paiement convertibles par une banque, induit un comportement chez ses clients, qui consiste par commodité, à préférer la détention de l’une des deux monnaies par rapport à l’autre, ce qui offre l’opportunité, dans un deuxième temps, d’émettre un excédent de cette monnaie.
Les banques font de la monnaie, basée sur une dette, une monnaie qui est belle et bien différente de la monnaie fiduciaire!
Article 104 de Maastricht :
Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
On ne peut plus depuis 1992 imprimer notre monnaie gratuitement mais on est obligé de se les faire prêter par des banksters privées avec un taux d'usure exorbitant .
Depuis lors, l'état français, au lieu d'emprunter sans intérêt doit émettre des obligations sur les marchés financiers à 4,5% de taux d'intérêt, mais le calcul exact semble plutôt compliqué. Le plus savoureux, c'est qu'au service de la dette de l'état, il est écrit que ceux qui souscrivent à ces obligations sont dispensés d'impôt pour ces sommes prêtées !
Entre 1980 et 2006, la France a payé 1200 milliards d'euro d'intérêt, une somme identique à l'accroissement de la dette dans cette période.
Ce sont ces banksters, multinationales et autres investisseurs privés qui poussent au CREDIT à tout prix, le tout obligeant l'Etat à rentrer dans un cercle vicieu de remboursement impossible dû aux intérets trop importants. Les investisseurs privés s'enrichissent encore plus qu'ils ne l'étaient, ont une influence mondiale, et tirent les ficelles de manière à former un gouvernement mondialisé, basé sur du profit et des magouilles budgétaires.
Le même processus s'est déroulé pour les pays du tiers-monde et le FMI en a profité, au nom de cette dette, pour mener des politiques "d'ajustement structurel" (privatisation de l'eau, de l'électricité, des ports, du téléphone, de la santé, ...)
L'explication de la Banque Centrale Européenne et de l’article 104 du traité de Maastrich, ci-dessous évoqué par Etienne Chouard:
(Etienne Chouard, écrivain, journaliste à ses heures,et il est enseignant en économie-gestion et droit fiscal.)