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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 12:06
Comme anticipé depuis plusieurs mois déjà et énoncé dans de nombreux articles, le LEAP : Laboratoire Européen d'Anticipation Politique confirme que le choc majeur pour l'économie et la stabilité politique globale est bien arrivé en Automne 2012, sous la forme d'un événement symbolique qui fera date dans l'histoire mondiale : l'ouragan Sandy.

[En anticipation politique, méthode sur laquelle LEAP fonde ses analyses (1), Sandy correspond à deux caractéristiques : l'événement « goutte d'eau » qui rend insupportable les défaillances accumulées et rompt un système ; et l'événement symbolique qui frappe les imaginations et transforme définitivement l'image d'une réalité - car il faut toujours distinguer entre la réalité d'un changement systémique (à l'œuvre depuis au moins 2008) et son acceptation collective (dans le cas présent : l'Amérique n'est plus ce qu'elle était).

Le mois d'octobre 2012 restera donc dans les livres d'histoire comme la date de la fin de l'Amérique telle qu'on l'a connue au XX° siècle. Le 29 octobre, le passage de l'ouragan Sandy sur New York, 83 ans jour pour jour après le mardi noir de la crise de 1929, révèle au monde l'état réel de la société américaine et de son symbole, New York. Le virage est frappant à la lecture des médias du monde entier, titrant au lendemain d'une élection qui avait tout pour réjouir la planète, sur une Amérique « changée », « divisée », « de tiers-monde », « dans l'impasse », « apocalyptique », etc... (voir liste de liens plus loin). Ce miroir américain, c'est Sandy qui l'a définitivement brisé.

Confirmant toutes les anticipations de l'équipe de LEAP/E2020 depuis six ans sur la dégradation de la santé des États-Unis, et plus particulièrement celles depuis le GEAB n°65 (2), l'ouragan Sandy est l'événement qui date la dernière étape de l'effondrement du système américain. Touchant le centre financier du pays, mettant en lumière l'incapacité de la ville la plus puissante du pays le plus puissant à résister à un « petit » ouragan prévu plusieurs jours à l'avance, il marque la fin de l'Amérique telle qu'on l'a connue.

Comme anticipé en janvier 2006, le « mur dollar » (3) s'est fissuré tout au long des 6 dernières années, Sandy a frappé ce mur fissuré de plein fouet, révélant un « roi nu » (4). La dévastation de la Nouvelle-Orléans en 2005 par l'ouragan Katrina est à comparer à Tchernobyl pour l'URSS de 1986 (surprenant le monde entier par la piètre gestion de la crise et l'état réel de l'économie) et le mur dollar au mur de Berlin. Deux ans après la chute du mur de Berlin, l'URSS s'effondrait. Détruit par la crise, le mur dollar n'est plus et 2013 sera l'année de l'effondrement de l'Amérique du XX° siècle.


États-Unis : Dette publique fédérale, chômage, emplois dans l'industrie, déficit commercial - Source : Der Spiegel, 05/11/2012
États-Unis : Dette publique fédérale, chômage, emplois dans l'industrie, déficit commercial - Source : Der Spiegel, 05/11/2012
De Katrina à Sandy en passant par Lehman Brothers, cette succession de chocs a mis la puissance US au sol : la confiance du reste du monde s'est envolée. Il faut lire en particulier à ce sujet l'incroyable article du Spiegel, Divided States of America : Notes on the Decline of a Great Nation (5), véritable condensé de 6 ans d'anticipations du LEAP... dans un journal « bon teint » comme le Spiegel, cela n'est vraiment pas anodin.

Après Sandy et l'élection présidentielle, les médias ont très clairement fait volte-face, y compris les médias européens habituellement admiratifs des États-Unis, et regardent maintenant ce pays avec l'œil critique de la réalité (6). Le constat est unanime, la grande puissance issue de la seconde guerre mondiale n'est plus.

Dans la foulée de Sandy, la réelection d'Obama a un goût bien amer pour une moitié d'américain et pour le reste du monde, on le voit dans les titrages de sa presse : ce qui devrait être une bonne nouvelle car Obama était le candidat naturel du reste du monde, annonce clairement l’absence de changement, ce qui est inévitablement la pire des choses au vu de ce que l’on sait sur la situation politico-économique des Etats-Unis. Tous les problèmes non résolus ces 4 dernières années sont à nouveau sur la table. La période de campagne les ayant artificiellement aplanis, ils n'en ressortent maintenant que plus puissants, plus insolubles.

Avec la ré-émergence de ces problèmes éludés pendant la campagne électorale et une réélection d'Obama difficile à avaler pour les républicains, les États-Unis ne surmonteront pas les défis qui s'annoncent fin 2012-début 2013 : du côté économique, « fiscal cliff », relèvement du plafond de la dette, « bond bubble », bulle des crédits étudiants ; du côté social, la fracture explosive du pays entre les blancs majoritairement pro-Romney et les « minorités » majoritairement pro-Obama et, comme anticipé dans le GEAB n°68, des émeutes risquant de dégénérer en sécession et guerre civile compte tenu de la quantité d'armes en circulation dans le pays ; du côté politique, un blocage qui perdure et qui risque de déboucher sur un coup d'État militaire dans un pays où l'armée apparaît de plus en plus clairement comme la seule chose fonctionnant correctement, la seule capable donc de reprendre la situation en main. Nous développons cette analyse de l'effondrement américain dans ce numéro 69 du GEAB.


etats-desunis.jpg
  Illustration de JP Trostle, IndyWeek.com (14/11/2012)

Nous abordons également les problèmes du grand voisin des États-Unis, le Canada, avec l'explosion de sa bulle immobilière et ses conséquences. Bien que la situation canadienne soit pour le moment loin d'être aussi grave que celle des États-Unis, l'Amérique du Nord s'apprête donc à vivre des moments difficiles.

Mais notre équipe rappelle que la crise est mondiale et n'épargne pas même les pays émergents, Chine en tête : nous revenons donc dans ce numéro sur les défis qui attendent la Chine, notamment sur les mouvements sociaux qui vont l'affecter en 2013 (comme nous l'avons vu pour l'Europe et les États-Unis dans les deux numéros précédents).

Si nous mettons l'accent sur les États-Unis dans ce numéro, il ne faut pas perdre de vue la situation explosive mondiale et notamment géopolitique, qui est elle aussi liée à la perte d'influence américaine. On le voit notamment dans le rôle volontairement secondaire qu'ils ont joué en Libye, au Mali, en Syrie : à cause des contraintes budgétaires, leur nouvelle stratégie consiste à « déléguer » leurs agendas à leurs partenaires, la France et le Royaume-Uni en Libye, la Cédéao au Mali (7), Israël en Syrie (8), ... L'absence du leader géopolitique des 80 dernières années rend la situation au Moyen-Orient particulièrement intriquée : tous les intérêts le plus disparates s'y mêlent en une vaste cacophonie. ]

L'Iran écoule maintenant sans problème son pétrole vers la Chine et la Turquie : pourtant membre de l'OTAN, la Turquie le paye en or via Dubaï en toute légalité.


Notes:

(1) Voir Manuel d'Anticipation Politique, Marie-Hélène Caillol, Editions Anticipolis

(2) Retournement anticipé précisément pour l'automne.

(3) Cf. GEAB n°1 et n°52.

(4) Tiré du conte d'Andersen, Les habits neufs de l'empereur. Source : Wikipedia

(5) Source : Der Spiegel, 05/11/2012

(6) Lire par exemple : L’avenir sombre de l’Amérique, nouvel adversaire d'Obama (Libération et Süddeutsche Zeitung, 07/11/2012), Les États-Désunis d'Amérique (La Tribune, 06/11/2012), Rebuilding America (Foreign Policy, 14/11/2012), Waarom Amerika niet langer wereldmacht is (« Pourquoi l'Amérique n'est plus la puissance mondiale », Elsevier.nl, etc.)

(7) Source : Le Monde, 11/11/2012

(8) Source : The New York Times, 12/11/2012

(9) Sources : Reuters, 23/10/2012 ; ZeroHedge, 23/10/2012

(10) Dernier exemple en date, un meilleur encadrement européen de certains produits spéculatifs (CDS « à nu » et vente à découvert sur la dette des États) est passé relativement inaperçu mais renforce les défense des pays européens contre des offensives financières. Source : Le Monde, 01/11/2012.

(11) Par exemple dans le domaine bancaire, voir Seeking Alpha (18/12/2011). Ou la demande des Allemands d'avoir un droit de regard sur leur or stocké aux États-Unis (source Der Spiegel, 30/10/2012).

(12) Sources : Financial Times (04/11/2012), Le Monde (31/10/2012), Der Spiegel (02/11/2012), etc...
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 14:55

Au cours de la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 mai 2012, on a appris que l’agence de notation Moody’s a décidé d’abaisser la note de 16 banques espagnoles d’un seul coup, tout comme elle l’avait fait lundi 14 mai en abaissant d’un coup les notes de 26 banques italiennes.Au même moment, Bankia, quatrième banque cotée espagnole qui vient d’être nationalisée, s’effondrait de -27,5% à la Bourse de Madrid, alors que ses clients, inquiets, ont déjà retiré plus d’un milliard d’euros ces derniers jours.

234866_une-piece-de-2-euros-en-chocolat-en-train-de-fondre-.jpgContrairement à ce qu’affirment les médias, la Grèce n’est que la partie émergée de l’iceberg sur lequel le Titanic européen s’est fracassé depuis la création de l’euro. Car les situations de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande, du Portugal, de Chypre, pour se limiter aux cas les plus criants, suscitent une inquiétude de plus en plus vive dans les allées du pouvoir européiste. Or cette évolution fatale, qui ne laisse aucun doute sur l’issue de l’euro à plus ou moins long terme, se heurte frontalement au déni de la réalité venu des États-Unis. Comme on a pu le voir dans tous les médias occidentaux, le président américain a en effet réuni ses vassaux au G8 de Camp David pour leur intimer l’ordre, sans ambages, de tout faire pour que la Grèce reste dans la monnaie commune européenne.

Le président américain Barack Obama a appelé lundi les pays européens à une coordination plus efficace pour juguler la crise de la dette dans la zone euro en reconnaissant que ce qui se passait en Grèce avait un impact aux Etats-Unis.
"Le plus important, c'est que l'Europe reconnaisse que ce projet de l'euro signifie plus qu'une monnaie, et qu'il doit y avoir une coordination plus efficace sur le plan de la politique monétaire et fiscale d'un côté et en matière de croissance en général" a déclaré le président Obama lors d'une conférence de presse de clôture du sommet de l'Otan.
Avant le sommet de l'Otan, le président Obama a été l'hôte d'un sommet du G8 à Camp David, Maryland (est), vendredi et samedi, où les dirigeants des pays les plus industrialisés ont plaidé en faveur de la croissance économique pour compenser l'effet de l'austérité budgétaire et appelé de leur voeux le maintien de la Grèce dans la zone euro.

Obama_G8-db93e.jpg

M. Obama a réaffirmé lundi ce souhait tout en refusant de spéculer sur ce qui se passerait si Athènes sortait de l'euro. "Je ne vais pas spéculer sur ce qui va se passer si la Grèce décide de sortir (de l'eurozone), car ils ont une élection et cela va être un sujet important de débat en Grèce" a-t-il affirmé.
"Mais ce qui se passe en Grèce a un impact ici aux Etats-Unis" a ajouté M. Obama.

Les Grecs sont appelés aux urnes le 17 juin et leur sortie de l'euro est ouvertement évoquée.
L’empereur Obama qui n’est lui-même que le jouet de l’oligarchie atlantiste est même allé jusqu’à proposer d’envoyer une équipe de conseillers techniques au sommet européen informel d’aujourd’hui à Bruxelles afin de sauver la présence de la Grèce dans l’euro.Si les dirigeants de Washington sont si inquiets, ce n’est pas seulement par la perspective de voir la situation politique et sociale grecque exploser, conduire à la sortie de l’euro, et provoquer une nouvelle crise économique et financière dans le monde occidental.

NON. Ce qu’ils craignent par-dessus tout, c’est l’effet domino : que la sortie de la Grèce de l'euro ne conduise très vite à celle de l’Espagne, puis de l’Italie, et finalement à l’effondrement de tout l’édifice, dans une dynamique qui aurait de très fortes chances d’entraîner avec elle l’Union européenne elle-même et tous les « acquis » de la domestication atlantiste du continent depuis 60 ans.

Une mobilisation des masses, un éveil des conscience serait ce qu'il y a de plus néfaste pour le maintien de la politique menés par les thinks tank apatrides au sein des institutions gouvernementales.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 22:17

Bientôt mort l'euro? Confession d'un banquier...


Dans un entretien exclusif accordé hier au quotidien suisse La Tribune de Genève, Alexandre Wohlwend, patron d’Arabesque Wealth Management, est convaincu que l’euro ne survivra pas à la crise actuelle.

Il en est certain: la monnaie européenne va vers une fin organisée. Pessimisme ou réalisme?

Plus grave que cela, il confirme les prévisions les plus sombres sur les évènements en cours : pour que la monnaie unique se maintienne, il faudrait aligner au même niveau toutes les économies des pays de la zone euro, ce qui est exactement ce que le pouvoir autoritaire européen est en train de mettre en place avec la mise sous tutelle des Etats concernés.

S’exprimant sans langue de bois, M. Wohlwend explique également que « les États-Unis ont planifié et souhaité la création de l’euro, avec la complicité de la Communauté européenne, pour contaminer l’Europe avec leur concept de mondialisation ».

 

 

Alexandre Wohlwend à La Tribune de Genève (extraits) :

26197 1382759604564 1099196092 1166942 3737198 n

"Je considère que la constitution de l’Europe autour de la monnaie unique est un non-sens politique, économique et culturel. L’Histoire à montré que toute monnaie plurinationale est vouée a exploser s’il y a des déséquilibres dans les économies qui la partagent. (…)

L’euro n’échappera pas à la règle car les différences culturelles et économiques en Europe son énormes. La crise grecque n’est que le premier symptôme. (…)

Cela pourrait être très rapide. J’estime qu’avant cinq ans les pays européens auront largement commencé à se retirer de la zone euro. (…)

[Le plan de 750 milliards est] une fuite en avant. (…) L’Europe est euphorique car elle est droguée à la dette. Cette solution ne fait qu’augmenter la dose de la drogue en créant encore plus de dettes !

Tout cet argent sera finalement ponctionné auprès des contribuables, ce qui risque d’entrainer une crise sociale importante. (…)

Ce sont les États-Unis qui ont planifié et souhaité la création de l’euro, avec la complicité de la Communauté européenne, pour « contaminer » l’Europe avec leur concept de mondialisation et de profits maximum à court terme. Le problème, c’est qu’ils ont créé un endettement abyssal et démantelé leur industrie, rapidement imités en cela par les États européens. En outre, depuis qu’ils ont séparé le dollar de l’étalon-d’or, ils ont créé de la monnaie à tout va, jusqu’à faire baisser de 98% la valeur du billet vert par rapport à l’once d’or. Le dollar est lui aussi moribond et la disparition de l’euro lui profitera en lui permettant de rester momentanément en vie. (…)

Avec 2200 milliards de dollars que la Chine détient en bons du Trésors américains, chaque chinois possède une créance virtuelle de 15′000 dollars envers les États-Unis. Pour l’instant, il n’est pas dans l’intérêt de la Chine de voir chuter la monnaie américaine ; elle continuera donc à augmenter ses réserves en bons du Trésors, qu’elle finira par utiliser pour acheter des pans entiers de l’industrie américaine. Et fera vraisemblablement de même, dans la foulée, avec les pays occidentaux si ces derniers ne se protègent pas par un retour à leur souveraineté monétaire et territoriale, visant à la reconstruction d’un tissu industriel, seul gagnant d’une stabilité économique à long terme."


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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 02:24

 

Leadership Malsain

Comment créer une crise et en profiter pour se positionner en sauveur et en leader?

Les grandes institutions économiques proposent de venir en aide à la Grèce.

Une fois au bord de la faillite, bien entendu les pays en chute libre économique vienne quémander aux portes des grandes puissances, implorant leur aide. Cette oligarchie économique n'a plus qu'a poser ses conditions de tutelle.Cette véritable tutelle économique donne lieu à des partenariats bien spécifiques permettant aux maitres de la finance de peser dans la balance, de garder la main-mise, de garder le pouvoir absolu et d’exiger de ses sbires à peu près n’importe quoi.

 

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En réalité, c’est toute la géopolitique qui se transforme actuellement, et c’est le monde tout entier qui va en subir les conséquences.

La solution la plus simple donc après avoir accepter les ordres de l'élite mondiale consiste à demander (enfin à exiger plutôt) au peuple un nouveau sacrifice, celui de rogner sur ses salaires, ses aides sociales, sa retraite, sa santé…

Vous parlez d'embrigadement? Mais qu'est ceci?

 

 

La dictature économique 

Au mépris des droits du Parlement et de la volonté des peuples, la Commission européenne, l’Eurogroupe et la BCE ont proposés, mercredi soir, de placer la mise sous tutelle économique des seize pays de la zone euro.

Les marchés ont conduit l’euro au bord du gouffre, mais qui vient à la rescousse?

Le président de la Commission a présenté une communication sur le "renforcement de la coordination des politiques économiques" premiers pas vers la création d'un "gouvernement économique" dont le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, réuni vendredi à Bruxelles, a souhaité la création.

Le projet à le mérite d’être clair : à brève échéance, les budgets des pays de la zone euro seront entièrement contrôlés et décidés par un « triumvirat », composé de la Commission européenne, de la Banque Centrale Européenne et de l’Eurogroupe.

La dette est un mirage destiné à créer une stratégie de choc afin de détourner toujours plus d’argent vers le cartel bancaire, argent payé par les impôts du peuple et les restrictions du niveau de vie . La population inculte des phénomènes de création monétaire ne comprend rien à ce qui lui arrive. Les politiques créent le « choc » et feignent d’apporter la « solution » pour une meilleure gouvernance .

Plus que jamais, nous devons garder à l’esprit ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, comme le groupe Bilderberg peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.

 

 

Le mirage de la dette


Le but en est une intégration économique européenne forcée,la fin des États-nations avec comme pour la Grèce un coup d’état feutré qui autorise dorénavant le ministre des finances grecques à faire passer avec force de loi les décisions prises par Strauss-Kahn et Van Rompuy (présenté par le groupe Bilderberg) pour faire payer la populas.
C’est la sacralisation d’une dette illégale et anticonstitutionnelle obtenue avec l’aide de gouvernements complices.
Il ne s’agit pas de  "Sauver la Grèce" et encore moins le peuple grec, ou d’autres nations , mais de sauver les banques qui ont prêté,entre autres, au gouvernement grec. Cela n’a rien d’une opération charitable, sauf aux yeux des assujettis et de la propagande officielle .
Les échéances arrivent aux 19 mai, mais dommage, pas d’argent dans les caisses.
C’est en réalité une nouvelle escroquerie imaginée par les gouvernements français et allemands pour sauver sournoisement leur banque fortement exposée respectivement à la hauteur de 79,4 milliards d’euros et 75,7 milliards d’euros sur la Grèce .
Banques qui ont prêté à la Grèce l’argent qu’elle n’avaient pas, sorti de leur réserve fractionnaire comme un illusionniste sort un lapin de son chapeau.
Il s’agit d’une permutation de créancier. Le contribuable européen se substitue aux banquiers qui récupèrent ainsi leur mise.
C’est-à-dire le reste de l’Europe VA EMPRUNTER à des BANQUES pour « sauver » LES BANQUES qui ont prêté à la Grèce et que la Grèce ne peut pas payer le 19 mai ! Ce qu’il faut savoir c’est que , ces BANQUES , ce sont les MEMES !!! Qui appartiennent toutes aux mêmes familles alliées depuis des siècles, du cartel bancaire mondial. Pluralité de débiteur, augmentation de la garantie, toujours le même créancier !
C’est une colossale arnaque, le peuple va garantir des centaines de milliards. Il est totalement impossible de payer cette dette même sur plusieurs générations. C’est un véritable assassinat économique programmé.

 

Juste au moment de cloturer mon article (2H23), me vient une information importante, j'apprends "qu’une bombe vient d’exploser à Athènes, devant la prison de haute sécurité de Korydallos, où sont notamment incarcérés des membres de l’organisation 17-Novembre."

 


"Jamais, à l’échelle d’un continent, les temps n’ont été aussi pré-révolutionnaires."

  

 

 

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 01:52

Qui bénéficient de la mondialisation, de l'appauvrissement des peuples et de la destruction de l'environnement?

 

let s make money0

 

 Après We Feed the World, documentaire évènement sur notre alimentation, le réalisateur Erwin Wagenhofer revient avec Let's Make Money. Le film suit notre argent à la trace dans le système financier mondial.

Ce documentaire impressionnant est le tout premier film à démonter les bases du système libéral et ses conséquences humaines, démographiques et écologiques.

Ce film fait le portrait de la planète sous le joug de la finance internationale, d'un monde où 20 ans de dérégulations ont sapé la cohésion et l'avenir de nos sociétés, au nord comme au sud...

 

La crise, les disparités, tout cela est endémique au fonctionnement du capitalisme qui s'est financiarisé à l'excès. Il a contraint les états nations du monde à régler leur politique sur son desiderata , sur les ordres marchands pour accéder à une forme de prospérité globale...Mais quelle prospérité? Pour qui? Qui en profite vraiment?

Les multinationales engrangent et font subir...Lorsqu'on regarde ce qu'il advient des différentes sociétés, on se demande jusqu'à quand les peuples vont accepter de voir devant leurs yeux,  l'explosion effarante des inégalités. 

 

Faut t-il laisser l'oligarchie financière apatride qui a déclenchée cette crise instaurer une dictature mondiale?

 

Voici la partie 1 du film, vous n'avez plus qu'à faire suivre...


 

 

 

 

l'argent est le véhicule de l'oppression.

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 11:18
Le jeu de l'argent et du taux d'intérêt

(vidéo en fin d'article)

« Donnez moi le droit d'émettre et de contrôler l'argent d'une Nation, et alors peu m'importe qui fait ses lois. »

Mayer Anselm Rothschild

Pour essayer de
faire comprendre à un enfant de dix ans ce qu'est l'économie de marché, je vais vous raconter une histoire vraie. Elle illustre bien l'esclavage suicidaire auquel nous a conduit l'argent.

Imaginons que sur terre il n'y ait qu'une seule banque, un seul taux d'intérêt (ce qui une fois
rapproché de la réalité de la banque mondiale n'est si imaginaire que cela...).
Aucun argent ne vient donc alimenter le système de l'extérieur, à part la lumière du jour de l'énergie du soleil. C'est elle qui permet de
fabriquer tous les biens dont nous avons besoin. Grâce aux taux d'intérêt, à la spéculation sur les bénéfices et sur les taux de change, la quantité d'argent peut doubler tous les ans. Par contre notre taux de croissance naturelle n'excède pas les 5 %.
La di
fférence entre ces deux taux induit que tout va à l'argent et que ceux qui le possèdent s'approprient peu à peu tous les biens de ceux qui produisent réellement quelque chose. Si vous imaginez toutes les sommes dont nous allons parler, transposée en milliards de dollars, vous aurez une idée des enjeux économiques actuels.
profit risque argent 8223bLe jeu commence : Imaginez que vous ayez besoin de 10 000 €. Vous venez me voir, moi, la Banque Mondiale et je vous prête cet argent pour un an, à un taux de 6 %. Rappelez-vous ! Au début il n'y a que 10 000 € en jeu. L'année passe et vous constatez qu'il n'y a toujours que 10 000 € en circulation.
Comment pourrez-vous me rembourser 10 600 € ? Je vais vous
faire deux propositions. La première est la suivante : « Écoute, je vois que tu es sérieux et travailleur, ne t'en fais pas. Paie-moi les intérêts et garde de l'argent. » Dans ce cas, vous me payez 600 € et il n'y a plus que 9400 € en circulation. À ce rythme, au bout de dix-sept ans, il n'y a plus un euro dans votre caisse.
Vous avez toujours payé les intérêts, jamais le capital.
Au bout de dix-sept ans vous n'avez plus d'argent et vous ne devez toujours 10 000
. C'est pour cela que je vous conseille tout de suite la deuxième solution.
Je vous dis, « Écoute », en souriant gentiment, « tu te donnes tant de mal et tu es si honnête. Ne te soucie même pas des intérêts qui sont si ridicules. Je te les prête aussi, à 6 %. » Ce qui
fait 36 par an. Vous acceptez, plein de gratitude. Vous me devez maintenant 10 600 . Au bout de cinq ans vous commencez à être inquiet, car maintenant vous me devez 13 382 et au bout de vingt ans le chiffre est multiplié par trois, nous en sommes à 32 071 . La différence de 32 071 par rapport aux 10 000 du départ est pour moi un gain virtuel, puisque je n'ai pas touché l'argent, que vous n'avez d'ailleurs pas. Je n'ai fait qu'augmenter mes quantités de crédit.
Le petit jeu continue : vous êtes un homme honnête qui tient sa parole. Mais là, vous ne savez plus comment
faire pour tenir votre engagement. En tant que partenaire, je vous aide. Je vous dis combien d'impôt vous allez payer, combien de jours de vacances je vous accorde. Je sais où est le seuil de la douleur, je ne dois pas exagérer. Mais je vous tiens en mon pouvoir. Je peux exiger l'argent quand bon me semble, je sais que vous ne pourrez pas payer. Vous trouverez toutes les échappatoires, vous vous tordrez dans tous les sens, vous aurez honte, mais vous ferez ce que j'aurais décidé : pour votre bien ! (C'est peut-être à partir de cette situation qu'a surgi cet adage : Je veux votre bien et je le veux en entier !!) L'atout dont je dispose est que je ne joue pas ce jeu qu'avez-vous, mais également avec vos enfants, vos amis, vos frères et soeurs.
Chacun est lié par la parole. Je
fais tout pour favoriser la concurrence, la compétition, tout autour du globe, pays entre pays, et je vous plonge dans la méfiance, les uns envers les autres, pour que vous soyez coupés les autres, de l'énergie collective. Surtout, je vous laisse dans l'ignorance au sujet de mon jeu. Si il y a 10 000 en circulation, vous ne pouvez pas rembourser 1600 . Mais comme tout le monde participe, vous faites pareil. Il y a aujourd'hui beaucoup de gens qui ont démasqué ce va-et-vient perpétuel. Mais c'est un peu tard ; les banques possèdent presque la totalité des richesses de ce monde, grâce à la dette, à l'argent dette. La banque mondiale qui accorde des crédits de développement ne le fait pas gratuitement.
Les taux d'intérêt sont sa source de richesses et elle maintient ainsi tout le monde dans la dépendance et l'esclavage. L'économie de marché est donc vraiment du pain béni pour toutes les banques !

(source Livre jaune n°5 aux éditions Félix)


"La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.
D’où vient tout cet argent ? Comment peut-il y avoir TANT d’argent à prêter ? La réponse est… qu’il n’y en a pas. De nos jours, L’ARGENT S’EST FAIT DETTE. S’il n’y avait PAS DE DETTE Il n’y aurait PAS D’ARGENT.
Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul ou la seule. Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés
.

Bon nombre de haut fonctionnaires, ministres ou anciens ministres siègent ou ont siégé au conseil d’administration de banques privées. Nous voila dans un esclavagisme moderne grâce à la haute trahison de nos élus qui cherchent désespérément des solutions “pansements” aux conséquences du SEUL problème qu’ils ont eux même instauré par décret dans le plus grand silence et sans la moindre concertation ils ont vendu TOUS nos biens, nos propriétés, nos corps et ceux de nos enfants a des banquiers privés."


L'Argent Dette 2 : Promesses Chimériques 2010 FR intégral

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 02:59
De l'aveuglement monétaire

Bien que la population se livre sans cesse à des achats de peu de valeur, pour ses besoins habituels, avec des pièces et des billets, et qu’ainsi accoutumée à ce jeu, les esprits se persuadent que les pièces et les billets constituent la totalité de la monnaie, il est remarquable d’observer que les pièces et les billets n’interviennent quasiment pas dans l’économie; ils représentent en effet moins de 4% de la totalité de la monnaie.
Il existe deux types de monnaies , le « liquide »,  les pièces et billets utilisés par la communauté lors de ses petits achats.
La « monnaie scripturale bancaire», c’est à dire celle dont le montant est inscrit dans les différents comptes, figurant dans le réseau bancaire.
On peut certes, dans certain cas, refuser un chèque – sous prétexte qu’il serait sans provision. Mais on peut aussi refuser un billet, sous prétexte qu’il serait faux. La seule différence apparente, et tout à fait vraie sur le plan théorique, est que la monnaie « scripturale » bancaire, qui figure dans nos comptes, qu'elle soit "vraie" ou "imaginée" n’a pas explicitement cours « légal », ce n'est qu'un chiffre, qu'il soit ou non réel!

Il est clair que le rôle véritable de la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire des pièces et des billets, est d’inspirer par l’expérience quotidienne des fausses vérités, afin de contenir le peuple dans l’ignorance de ce qu’est réellement la monnaie, pour conférer aux banques leur pouvoir de création monétaire, et de décideur mondial.
Ainsi, l’essence du mécanisme des deux monnaies réside dans le fait que la création de deux moyens de paiement convertibles par une banque, induit un comportement chez ses clients, qui consiste par commodité, à préférer la détention de l’une des deux monnaies par rapport à l’autre
, ce qui offre l’opportunité, dans un deuxième temps, d’émettre un excédent de cette monnaie.

Les banques font de la monnaie, basée sur une dette, une monnaie qui est belle et bien différente de la monnaie fiduciaire!

Article 104 de Maastricht :

 


Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
 


On ne peut plus depuis 1992 imprimer notre monnaie gratuitement mais on est obligé de se les faire prêter par des banksters privées avec un taux d'usure exorbitant .
Depuis lors, l'état français, au lieu d'emprunter sans intérêt doit émettre des obligations sur les marchés financiers à 4,5% de taux d'intérêt, mais le calcul exact semble plutôt compliqué. Le plus savoureux, c'est qu'au service de la dette de l'état, il est écrit que ceux qui souscrivent à ces obligations sont dispensés d'impôt pour ces sommes prêtées !
Entre 1980 et 2006, la France a payé 1200 milliards d'euro d'intérêt, une somme identique à l'accroissement de la dette dans cette période.
Ce sont ces banksters, multinationales et autres investisseurs privés qui poussent au CREDIT à tout prix, le tout obligeant l'Etat à rentrer dans un cercle vicieu de remboursement impossible dû aux intérets trop importants. Les investisseurs privés s'enrichissent encore plus qu'ils ne l'étaient, ont une influence mondiale, et tirent les ficelles de manière à former un gouvernement mondialisé, basé sur du profit et des magouilles budgétaires.

Le même processus s'est déroulé pour les pays du tiers-monde et le FMI en a profité, au nom de cette dette, pour mener des politiques "d'ajustement structurel" (privatisation de l'eau, de l'électricité, des ports, du téléphone, de la santé, ...)
 

L'explication de la Banque Centrale Européenne et de l’article 104 du traité de Maastrich, ci-dessous évoqué par Etienne Chouard:
(Etienne Chouard, écrivain, journaliste à ses heures,et il est enseignant en économie-gestion et droit fiscal.)









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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 03:11
Paraissait dans le figaro cette semaine :

 

« Le pire scénario de la dette »





Voici l’extrait d’un article du journal du Figaro, intitulé sur Yahoo Actualité: « La Société Générale se prépare à un effondrement économique mondial » et parut aussi dans le journal des finances:


Le pire pourrait être devant nous. C'est ce qui ressort d'un rapport de la Société Générale, intitulé « le pire scénario de la dette», selon lequel les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes. Premier d'entre eux, le déficit. « Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique », précise le rapport de 68 pages.


L'endettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés par rapport à leur PIB. Aux Etats-Unis et dans l'UE, la dette publique représentera ainsi 125 % du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s'élèvera à 105 % et au Japon, à 270 %. Le problème de la dette sous-jacente est plus important qu'il ne l'était après la Seconde Guerre mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu'auparavant l'effacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de manœuvre sera plus importante qu'au sein des grandes économies occidentales.

Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu'une forte chute du dollar. Or, quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l'or. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table qu'une autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu : les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l'automobile.


La FED et la BCE :

Après l'évocation d'un tel article, il me paraît évident d'évoquer de quelle manière les investisseurs privés aux Etats-Unis et en Europe  liquident notre économie, enfoncent encore plus loin les Etats dans l'endettement et de quelle manière ils profitent de tout ces intérets malhonnètes.

L'exemple de la FED La Réserve fédérale (Federal Reserve System),aux Etats-Unis.

La Banque Fédérale américaine:Le grand fond budgétaire des Etats-Unis. Elle décide de toute la politique monétaire, elle supervise le système bancaire américain et elle est censé être indépendante des institutions politiques!!!!

Mais bien sûr, elle génère des intérêts, qui sont donc reversés et ne profitent qu’a une poignet de personnes, dans une opacité sans limites.

(Le dernier film d’Alex Jones, "Fall of the Republic",(mais aussi dans ses précédents, comme dans EndGame que vous pouvez retrouver dans la rubrique bilderberg), abordent ce sujet et permet de mieux comprendre certains aspects essentiels du contexte historique que nous traversons.

Il y a aussi "End the Fed" , le nouveau livre de Ron Paul, qui propose l’abolition de la banque centrale américaine. David Gordon en fait un excellent compte-rendu dans LewRockwell : « End the Fed ».)


La banque Centrale Européenne joue le même rôle, tirant des bénéfices, profitant toujours à ceux qui tirent les ficelles.
Depuis l'article 104 du traité de Maastrich qui empêche l'Etat d'emprunté de l'argent ( gratuitement, sans intéret) , les investisseurs privés,( ceux qui ont de l'argent ) se font un plaisir de prêter à un taux d'intéret ahurissant de l'argent aux Etats pour réparer leurs dettes. Le tout sous le couvert de la Banque centrale Européenne. Et  bien entendu, les préteurs sont encore les bénéficiaires, et l'Etat est emfermé dans un cerlce vicieu ne pouvant plus sortir de son endettement, remboursant intérets et intérets, renflouant les poches des multinationales, tirant elles même les ficelles des politiques.


L'interdiction faite à l'état d'emprunter directement à sa banque centrale, date de 1973. C'est un décret signé par Pompidou et Giscard. Le traité de Maastricht n'a fait que prolonger ce choix cette obligation qui s'était étendu à l'Europe entre-temps. Ce choix obligation politique, étonnant, faisait suite à la sortie du système de Bretton Woods par les Etats-Unis et l'instauration des taux de changes flottant entre monnaies (ce qui permettait donc de spéculer sur celles-ci).
Depuis lors, l'état français, au lieu d'emprunter sans intérêt doit émettre des obligations sur les marchés financiers à 4,5% de taux d'intérêt, mais le calcul exact semble plutôt compliqué. Le plus savoureux, c'est qu'au service de la dette de l'état, il est écrit que ceux qui souscrivent à ces obligations sont dispensés d'impôt pour ces sommes prêtées !
Entre 1980 et 2006, la France a payé 1200 milliards d'euro d'intérêt, une somme identique à l'accroissement de la dette dans cette période.
Donc toute la rhétorique de la dette n'est qu'un leurre culpabilisant. Sans cette loi signée par Pompidou et Giscard, en 1973, et prolongée par la suite par Maastricht, il n'y aurait tout simplement pas de dette.
 
Le même processus s'est déroulé pour les pays du tiers-monde et le FMI en a profité, au nom de cette dette, pour mener des politiques "d'ajustement structurel" (privatisation de l'eau, de l'électricité, des ports, du téléphone, de la santé, ...)
 
Aujourd'hui, les gouvernants ont choisi de garantir les marchés financiers à partir d'emprunts lancé sur les marchés financiers, contre intérêt, en dispensant d'impôt les prêteurs...

Les politiques ne sont que les mains des grands actionnaires qui réfléchissent et agissent uniquement pour préserver et augmenter leur richesse.



Et après on parle de la dette!!

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